L'annonce du décès de Michel Blanc, à 72 ans, à la suite d'un choc anaphylactique selon les dernières déclarations de ses proches, a marqué les esprits ces derniers jours.
Le choc anaphylactique est une réaction allergique aux produits de contraste injectés lors d'un IRM ou un scanner.
Les produits de contraste sont utilisés pour améliorer les images des organes aux fins de poser un diagnostic.
Cette réaction allergique est connue mais lorsqu'elle entraîne le décès du patient, il s'agit d'un accident médical non fautif, soit un aléa thérapeutique.
Dans certains cas, le comportement des médecins, et notamment du radiologue, sera analysé. En effet, le choc anaphylactique étant un risque connu, même s'il est rare, commande à ce que l'injection du produit de contraste se fasse en présence du médecin radiologue. Ce dernier doit pouvoir réagir immédiatement en cas de choc anaphylactique et injecter en urgence une dose d'adrénaline, seul remède efficace en cette circonstance.
Le décès de Michel Blanc fait écho à celui de l'épouse de Mr I, client du cabinet Saint Roch avocats.
Alors qu'elle se rendait en clinique pour réaliser une IRM avec injection de produit de contraste, Madame I a présenté un choc anaphylactique. Malheureusement, les médecins n'ont pas réussi à la réanimer et elle est décédée d'un arrêt cardiaque.
Les experts mandatés par la Commission de conciliation et d'indemnisation ont qualifié cet accident médical d'aléa thérapeutique.
Le cabinet Saint Roch Avocats a accompagné la famille tout au long de la procédure: du premier rendez-vous avec l'équipe médicale qui a pris en charge la patiente jusqu'à l'audience devant la CCI, en passant par la réunion d'expertise médicale.
Mr I et ses enfants seront indemnisés de leur préjudice d'affection pour la perte de leur épouse et de leur maman âgée de 25 ans, mais aussi de leur préjudice économique car au-delà de ce drame, son époux subit une perte d'industrie et de salaires considérable pour élever ses enfants dans les mêmes conditions que du vivant de son épouse.
L'action en responsabilité médicale a été engagée sur le fondement de l'article L.1142-1 du Code de la santé publique.
Si vous ou l'un de vos proches avez été victimes de faits similaires, Maître Alexia NAVARRO et Maître Pauline COLLETTE, avocates au Barreau de LILLE, dont les cabinets se situent à Marcq-en-Barœul et à Lille, peuvent vous assister dans toutes vos démarches afin d'obtenir la complète indemnisation de vos préjudices: n'hésitez pas à nous contacter.
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