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Comment se déroule une expertise médicale après un accident ?

Le 29 janvier 2025
Comment se déroule une expertise médicale après un accident ?
Découvrez les étapes clés de l'expertise médicale pour obtenir une juste indemnisation de vos dommages corporels après un accident.

Vous avez été victime d'un accident et vous souhaitez obtenir une juste indemnisation des dommages corporels subis ? L'expertise médicale est une étape clé dans ce processus, permettant d'évaluer précisément l'étendue de votre préjudice. Mais en quoi consiste exactement cette procédure et comment s'y préparer au mieux ? Le cabinet Saint Roch Avocats, situé à Lille et Marcq-en-Barœul, vous éclaire sur les différentes phases de cette démarche essentielle.

  • Constituez un dossier médical solide avec tous vos documents (certificats, examens, témoignages...)
  • Faites-vous assister par un médecin-conseil et un avocat spécialisé pour défendre au mieux vos intérêts
  • Soyez exhaustif sur toutes les répercussions de l'accident lors de l'examen médical

Comprendre les enjeux de l'expertise médicale

L'expertise médicale a pour objectif de déterminer les dommages corporels directement imputables à l'accident dont vous avez été victime. Elle peut être organisée à l'amiable, à l'initiative de la compagnie d'assurance, ou être ordonnée par un tribunal dans le cadre d'une procédure judiciaire. Dans certains cas particuliers, comme pour les grands handicapés, l'expertise peut même se dérouler au domicile de la victime.

Cette étape est cruciale car elle servira de base au calcul de votre indemnisation. Il est donc primordial de l'aborder avec sérieux et rigueur, en vous entourant de professionnels compétents pour défendre au mieux vos intérêts. Notez qu'il est possible de demander une provision sur l'indemnisation avant même la consolidation médico-légale.

Constituer un dossier médical solide

La première étape consiste à rassembler l'ensemble des documents médicaux relatifs à votre accident et à vos blessures. Cela inclut notamment le certificat médical initial décrivant les lésions constatées juste après l'accident, ainsi que tous les comptes-rendus d'examens et de soins réalisés par la suite.

Il est également judicieux de préparer un historique chronologique détaillé des événements, depuis l'accident jusqu'à la date de l'expertise. N'hésitez pas à y joindre des photos de vos blessures à différents stades de leur évolution, ainsi que des témoignages de votre entourage sur l'impact de l'accident sur votre vie quotidienne.

À noter : La prise en compte du projet de vie global de la victime est essentielle. Cela permet d'adapter au mieux les compensations et aides nécessaires sur le long terme.

Choisir les bons intervenants

Pour une expertise amiable, il est vivement recommandé de refuser toute expertise unilatérale, c'est-à-dire en présence du seul médecin de la compagnie d'assurance. Privilégiez une expertise contradictoire en vous faisant assister par un médecin-conseil de victime, qui saura faire valoir votre point de vue et vos intérêts.

Le rôle de l'avocat est également essentiel dans la préparation de cette expertise. Il pourra vous aider à constituer votre dossier, à choisir les bons experts et à anticiper les points de discussion importants (en faisant bien la distinction entre consolidation physique et consolidation médico-légale par exemple). N'hésitez pas à faire appel à des spécialistes complémentaires, comme un ergothérapeute ou un psychiatre, pour étayer votre dossier.

Conseil : En contactant le cabinet Saint Roch Avocats, vous serez recontacté sous 48h maximum par un avocat spécialisé pour étudier votre dossier.

L'examen médical proprement dit

Le jour de l'expertise, le ou les médecins commenceront par un interrogatoire détaillé (anamnèse) pour faire le point sur les circonstances de l'accident, vos antécédents médicaux et votre parcours de soins depuis les faits. La durée d'une expertise est comparable à une consultation médicale classique.

S'ensuivra un examen clinique complet, ainsi qu'un recueil précis de vos doléances, c'est-à-dire des répercussions de l'accident sur vos activités personnelles et professionnelles. C'est le moment d'être exhaustif sur vos difficultés du quotidien, en vous appuyant sur les notes que vous aurez prises au préalable. Insistez aussi sur les préjudices "invisibles" comme les troubles cognitifs ou psychologiques.

Sur la base des éléments recueillis, les médecins procéderont à l'évaluation de vos différents préjudices (déficit fonctionnel, souffrances endurées, préjudice esthétique, préjudice d'agrément...) et à la détermination d'une date de consolidation. Cette date marque la stabilisation de votre état de santé et le point de départ de l'évaluation des séquelles définitives. L'évaluation des besoins en tierce personne sur le long terme est primordiale à cette étape.

Contester les conclusions si nécessaire

Suite à l'expertise, un rapport écrit sera rédigé par les médecins. Si vous êtes en désaccord avec certaines conclusions, vous disposez d'un délai pour les contester, généralement avec l'aide d'un certificat médical critique rédigé par votre médecin-conseil.

En cas de désaccord persistant, une contre-expertise ou un arbitrage médical pourront être envisagés, même s'ils occasionnent un coût supplémentaire. Votre avocat saura vous conseiller sur la meilleure stratégie à adopter pour faire valoir vos droits. Le juge peut aussi décider de désigner un nouvel expert pour trancher le litige.

Avec plus de 20 ans d'expérience et des milliers de dossiers traités, le cabinet Saint Roch Avocats met toute son expertise au service des victimes d'accidents pour les accompagner dans leurs démarches d'indemnisation, de l'expertise médicale jusqu'à l'obtention d'une juste réparation de leurs préjudices. N'hésitez pas à nous contacter pour bénéficier d'un accompagnement personnalisé.

Exemple : Marie, victime d'un grave accident de la route, a bénéficié d'une expertise médicale à son domicile 6 mois après les faits. Grâce à l'aide de son avocat, un ergothérapeute a pu évaluer précisément ses besoins d'aménagement du logement et d'assistance tierce personne sur le long terme. Des troubles psychologiques post-traumatiques ont également été constatés. Marie a pu obtenir une provision de 10 000€ avant la consolidation, puis une indemnisation de 500 000€ pour l'ensemble de ses préjudices.