Le 29 novembre, une rixe éclate entre des voisins de palier au 4 allée de la Haye-du-Temple à Lomme, dans le quartier du Marais (près d’Euratechnologies). Une femme est violemment poussée. Elle se cassera le poignet en tombant. L’auteur de ces violences était jugé ce mercredi en comparution immédiate.
L’auteur des violences était jugé ce mercredi en comparution immédiate. PHOTO PIERRE LE MASSON - Par Ch. D. - Publié:19 février 2021
Face aux juges, Ralib L., 33 ans, dit qu’il est désolé : « J’ai poussé la dame et je me suis enfui du commissariat. J’avais peur des conséquences. » Il ne se souvient de rien d’autre. Il est jugé ce mercredi pour ces violences ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours.
Le 29 novembre, quatre personnes sortent bruyamment d’un appartement, il est 22 h 20. Une voisine leur reproche le tapage. Une querelle éclate sur le palier. Ralib L. la poussera violemment. La voisine tombe, elle se casse le poignet. La médecine légale lui accordera trois semaines d’incapacité. Son compagnon frappe à son tour Ralib L. et d’un coup de poing dans la mâchoire, lui casse une dent.
Au tribunal, les souvenirs de Ralib L. demeurent confus. Ce soir-là, il avait beaucoup bu. La victime n’assiste pas au procès. Son avocate, Me Alexia Navarro, a demandé le renvoi de la procédure civile, pour attendre que la fracture soit consolidée.
Ralib L. est aussi jugé pour évasion. Pendant sa garde à vue au commissariat, il a profité d’une pause cigarette pour essayer de s’enfuir.
Une troisième procédure a été ajoutée : un vol de bouteilles et d’une caméra de vidéosurveillance au Bistrot du Marais, rue Anatole-France, le 24 juillet 2019. Les empreintes de Ralib L. ont été trouvées sur les lieux. Ralib L. conteste en expliquant qu’il était familier de l’établissement et ami du patron.
Ralib L. a dix-sept mentions sur son casier judiciaire. Néanmoins, Me Charles-Henry Lecointre, en défense, mettra en avant des efforts d’insertion et notamment un projet de cure contre l’alcoolisme et la toxicomanie.
Ralib L. a été condamné à dix mois de prison dont huit avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans pour le cambriolage et les violences. À cette peine s’ajoutent deux mois pour évasion. La partie ferme de la peine pourra être aménagée.
*article issu du journal La Voix du Nord